Le CO2 étant le gaz le plus répandu est donc devenu une référence lorsque l’on évoque les données du bilan carbone. En effet, les cinq autres gaz sont convertis en équivalent carbone et le résultat final du bilan carbone est exprimé en tonnes équivalent CO2.
Le dioxyde de carbone, ou CO2, dont la concentration peut augmenter du fait de processus naturels comme les éruptions volcaniques et les feux de forêts ou de brousse. Mais ce sont les activités humaines avec l’utilisation de carbone fossile (pétrole, gaz naturel et charbon notamment pour l’industrie, le chauffage et les transports), ou encore la fabrication du ciment et les changements d’occupation des sols, qui sont responsables de l’essentiel de l’augmentation de sa concentration depuis 1750.
Le lien entre le réchauffement et le CO2 est complexe ; il procède de plusieurs présupposés idéologiques qui ont acquis force de doctrine au bout plusieurs années de répétitions par les médias. Pour simplifier, il y aurait un excès de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère, et le CO2 agissant comme un “gaz à effet de serre” (GES), le réchauffement s’ensuivrait.
Le CO2 n’est que le second des GES, très loin derrière la vapeur d’eau, dont les concentrations dans l’atmosphère, leurs variations, leurs mécanismes d’action, sont inconnus ; La concentration en CO2 varie naturellement d’un endroit à l’autre, d’un jour à l’autre, exactement comme pour la température.
Le principe même du Bilan Carbone est donc critiquable : il n’existe aucune présomption de réchauffement, et les arguments liant le carbone et le réchauffement ne sont qu’une suite d’erreurs méthodologiques.